Univers holographique
Hologramme
Un hologramme est une image tridimensionnelle provenant d’un cliché photographique enregistrant les interférences de deux ondes l’une directement issue d’une
source, l’autre ayant été diffusée par l’objet.
Il a la propriété étonnante que chacune de ses parties puisse reconstituer l’ensemble : la partie est dans le tout et le tout dans chaque partie.
De ce fait, l’ensemble des informations concernant l’objet est enregistrée en chaque point de l’hologramme.
Cette découverte montre que nous devons être prêts à prendre en compte des représentations nouvelles de la réalité.
David Bohm (1917-1992)
http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Bohm
David Bohm était un homme à tous égards exceptionnel et, en tant que scientifique. II s'est également mis très tôt en marge de la communauté scientifique qui, selon
lui, donnait plus d'importance à la résolution de problèmes et à la compétition qu'à la pensée originale. Bohm se retira donc dans le monde de l'esprit mais fut pourtant reconnu par ses pairs
comme un scientifique de premier ordre. Il obtint même l'approbation d'Albert Einstein qui, à la fin de sa vie, commença à être attiré par tes théories de Bohm.
Quittant le continent américain sous la menace de la chasse aux sorcières anticommuniste des années 1950 et chassé du Brésil par des sympathisants nazis, Bohm alla
s'établir à l'université de Londres où il embrassa le monde du mystique. En tant que proche ami du dataï-lama Bohm était déterminé à explorer des interprétations alternatives de la physique
quantique dont il pressentait qu'elles le conduiraient à la découverte de ces niveaux de réalité cachés dans lesquels réside la vérité de notre existence. Par malheur, Bohm mourut avant d'avoir
atteint son but.
L’Univers holographique de D. Bohm
Pour D. Bohm, astrophysicien, l’Univers serait lui-même un immense hologramme, chaque galaxie, comme chaque atome, enfermant la totalité de
l’Univers.
Le Cosmos pourrait être une structure infinie d’ondes où tout est lié à tout, où être et non-être ,esprit et matière, ne seraient que des manifestations différentes
d’une même réalité profonde animée d’un flux permanent de transformations, qu’est la Vie.
On retrouve les conceptions de l’hindouisme (création, destruction, renaissance...) et aussi des éléments de la physique quantique..
Dans cette vision, la mort ne peut être considérée que comme une transformation énergétique et non un anéantissement.
Le cerveau holographique de K. Pribram
Le cerveau reçoit des fréquences qu’il doit décoder : voir, sentir, entendre... correspondant à des paquets d’ondes que le cerveau " traite ", et ces calculs
complexes sont perçus par la conscience comme étant la réalité (sons, images, odeurs...).
Le neurologue K. Pribram (U.S.A. - 1970) a pensé que ce décodage suivait un processus holographique, permettant à une énorme quantité d’informations d’être stockée
dans un volume infime. Le cerveau construirait une " réalité concrète " en interprétant les fréquences, mais en interposant ensuite des filtres pour que notre conscience ne soit pas
submergée par les informations.
L’état modifié de conscience, en abaissant ces seuils de filtrage, changerait donc notre perception ,de la réalité, nous permettant de mieux participer, de
mieux nous sentir liés au Cosmos, transcendant l’espace et le temps pour être une partie de la Réalité Ultime. C’est l’expérience mystique, c’est
celle des utilisateurs de drogues psychédéliques.
Un modèle de la conscience humaine
Certains observateurs pensent maintenant que les travaux de David Bohm et de Karl Pribram fournissent un modèle de la conscience humaine qui permet l'existence du
phénomène paranormal.
Les expériences de décorporation ou d'EMI sont, en un sens, des aperçus d'une réalité plus profonde.
Les théories de Pribram et de David Bohm portent un regard neuf sur le monde : nos cerveaux construiraient une réalité «concrète» irréelle et la réalité objective
n'existerait pas.
Cette idée n'est certes pas nouvelle puisque depuis des siècles, les philosophes ont prêché que le monde matériel est une illusion, comme l'est la perception de
nous-mêmes en tant qu'êtres physiques dans un monde physique. Mais ce qui est remarquable dans le travail de Bohm et de Pribram, c'est que la science est en train de le prouver.
Là où le modèle holographique est vertigineux, c'est quand il donne sens à un vaste éventail de phénomènes si difficiles à cerner qu'ils restaient jusqu'à présent
exclus du champ de la science. C'est le cas de phénomènes comme la télépathie, la précognition, le sentiment de ne faire qu'un avec l'univers décrit par les mystiques.
Les phénomènes paranormaux méprisés par le milieu scientifique parce qu'ils n'entraient dans aucun des schémas connus devraient désormais trouver leur place dans la
compréhension du monde. Certes, bien des scientifiques restent sceptiques mais le modèle holographique a ses adeptes qui disposent d'une clé permettant d'expliquer certains phénomènes déclarés
inexplicables.
En 1985, l'Américain Stanislav Grof, directeur du Centre de recherches psychiatriques du Maryland, déclara que le modèle holographique était le seul à pouvoir
expliquer les expériences archétypales, à savoir les rencontres avec l'inconscient collectif et les états modifiés de conscience. En 1987, le physicien canadien David Peat de la Queen's Universùy
soutint que la synchronicité - des coïncidences insolites et si riches de sens qu'elles ne peuvent résulter du seul hasard- trouve son explication dans le modèle holographique. Elle
trahirait des processus de pensée infiniment plus connectés que nous ne le soupçonnons.
Le XXe siècle a débuté avec la quête d'une théorie unifiée de l'univers, capable de combiner les forces fondamentales de la nature. Avec l'hologramme, nous entrons
dans le XXI' siècle avec une possible réconciliation des mondes jusqu'à présent opposés de la science et de la magie.
Régis Dutheil
Cet article est une adaptation très libre d'un article paru dans la revue Parasciences de Juillet-Septembre 1998. Que l'auteur me pardonne mes coupes sombres et mes
rajouts.
Régis Dutheil était agrégé de physique, professeur de physique à la faculté de médecine de Poitiers et chercheur à la fondation Louis de Broglie. C'était un
scientifique de haut niveau, spécialiste des particules élémentaires. Il est décédé en 1995.
Régis Dutheil est l’auteur d'un livre intitulé L'Homme superlumineux (Ed. Sand, Paris). Cet ouvrage a été écrit par le professeur en collaboration avec sa fille
Brigitte. Celle-ci prolonge aujourd’hui les travaux de son père.
La thèse fondamentale développée par Régis Dutheil a pour objet la structure de notre conscience et celle de l'univers. Les quelques lignes ci-dessous en donnent un
résumé très succint. Le lecteur intéressé aura tout intérêt à se reporter au livre de R. Dutheil ou à ceux écrits par sa fille.
Le(s) monde(s) de la vitesse de la lumière
La lumière se propage à la vitesse extraordinaire de 300.000 Km par seconde: c'était jusqu'à maintenant la plus grande vitesse connue qu'une particule puisse
atteindre et cette limite semblait infranchissable. Mais, dans les années 1960, deux chercheurs américains, Feinberg et Sudarshan, et un russe, Terlerskij, sans s'être concertés, émettent
l'hypothèse qu'il pourrait exister des particules se déplaçant plus vite que la lumière et démontrent la validité de cette hypothèse. Ces particules hypothétiques (à cette date) sont baptisées
"tachyons" . Depuis, ces tachyons ont été mis en évidence par des observations expérimentales en 1985 en Belgique, puis en 1993 en Allemagne.
On peut en déduire l’existence de trois " types " de mondes de la matière :
* Le monde " souslumineux " qui est le monde ordinaire, que nous connaissons bien, celui de la physique classique newtonienne.
* Le monde " lumineux " de la matière approchant ou atteignant la vitesse de la lumière. C’est le monde de la relativité d’Einstein.
* Le monde " superlumineux " de la matière dépassant la vitesse de la lumière.
La nature de la conscience suivant Régis Dutheil
L’hypothèse fondamentale de Régis Dutheil concerne la nature de notre conscience et, par contrecoup, celle de l'univers.
L'existence de notre conscience n'est pas douteuse. Par contre sa nature n'a jamais été clairement définie. Qu’est-ce que la conscience ?
(voir aussi mon point de vue : REFLEXION SUR LA CONSCIENCE )
Pour les matérialistes, c'est une production du cerveau et elle disparaît à la mort. Pour d'autres, la conscience est un principe spirituel qui survit au corps
physique.
Pour Régis Dutheil, c’est la seconde solution qui est la bonne : la conscience n'est pas un épiphénomène de notre cortex cérébral ; elle a une vie
propre. Mais elle est de nature matérielle et constituée de deux parties. Il y a en nous, dans notre corps, une conscience partielle ; elle est encore appelée " moi souslumineux " et se
compose de photons (elle appartient donc au monde " lumineux " , le second monde défini dans notre description des mondes de la lumière).
Elle se partage, avec le système nerveux, l'exploitation des informations qui lui parviennent de la conscience totale. C'est elle qui pense, décide et résout les
problèmes de la vie quotidienne. Mais la véritable conscience n'est pas celle-là. Ce n’est qu’une fraction de la conscience totale qui, elle, est composée de particules superlumineuses et qui se
situe en dehors de notre corps (la conscience totale appartient au 3ème monde, le monde " superlumineux " ) .
Tous les événements de la vie d'un être humain, tout ce qui concerne son existence, figure sous la forme abstraite d'informations dans sa conscience totale.
Celle-ci contient la mémoire de l'individu, tout ce que contient sa conscience partielle et un nombre incalculable d'informations sur le monde de la conscience lui-même.
Quels seraient les liens entre les deux consciences, et entre consciences et cerveau ?
Dans le sens conscience totale è moi sous-lumineux, le transit serait réglementé par le cortex cérébral. Tout ce qui est nécessaire à notre vie quotidienne est
filtré et transmis à la conscience partielle. Le cerveau transforme les informations abstraites en hologrammes c'est-à-dire en images tridimensionnelles qui représentent pour nous la
réalité.
Dans le sens conscience partielle è conscience totale, il n'y aurait pas de communication durant la vie, sauf dans quelques cas : le rêve, la méditation et l'usage
de certaines drogues...
La véritable communication se ferait au moment de la mort physique. Les auteurs enseignent l'immortalité de la conscience partielle qui, lors de la mort, se détache
du corps physique et cherche à s'unir à son homologue superlumineuse.
Le rêve, la méditation et l'usage de certaines drogues permettraient au moi souslumineux d'obtenir un certain contact avec la conscience totale.
Comment expliquer ce contact pour le rêve, par exemple ? Pendant le sommeil, le cortex cérébral se repose. Le lien établi avec la conscience superlumineuse se
relâche. Pendant le sommeil profond, il ne se passe rien. Mais pendant le sommeil paradoxal (le rêve) , la conscience totale fait parvenir au cortex des informations qui sont transformées en
hologrammes : ce sont les rêves.
A voir aussi :
Vision personnelle de la réalité